Liberté, égalité, fraternité
La célèbre devise française
est le point de départ du nouveau royaume de France, devenu un Empire puis une
République, le royaume de France s’est séparé de la royauté et de ses rois. Se
raffermissant dans les limites de ses territoires, le pays n’a jamais été aussi
stable. Aujourd’hui, seuls femmes et hommes recherchent toujours une stabilité
matérielle. La France étant stable matériellement, elle est pourtant constituée
d’un peuple très diversifié qui est, lui, sans futur. Nous ne pouvons pas planifier l’avenir des
Français car les options sont trop nombreuses pour que les événements puissent
être prévisibles.
La démocratie en France fait
beaucoup de malheureux car une démocratie composé de chefs n’est pas une vraie
démocratie. Nous pensons que si nous établissons une démocratie, nos chefs
seront démocrates. Je pense que c’est une erreur ! Peu importe le nom que
nous proposerons pour le chef (président, roi, représentant du peuple, élu,
empereur, etc.), celui-ci restera à l’image d’un Roi de France un monarque
représentant l’autorité, un être supérieur au peuple, un guide qui n’a pas
besoin de démocratie pour gouverner, mais d’un peuple et un quotidien
protocolaire. La réalité d’aujourd’hui, c’est que les chefs se sentent le
devoir d’assumer un quotidien tiré à quatre épingles pour penser intérieurement être digne de représenter le pouvoir.
La Démocratie est faite pour
fonctionner sans aucun chef, d'où la devise Liberté, égalité, fraternité. Elle est
pleine de bons sens ici mais, est-il facile d’appliquer dans notre monde une
telle philosophie ?
-Non.
Je pense que notre imagination nous a joué des tours. Nous
avons, depuis longtemps déjà, dépassé la réalité par le virtuel. Nous ne sommes
plus au stade de la révolution Française de 1789, mais nos fondements sont
toujours très proche du Royaume de France de cette époque qui a été remis en
question durement par des personnes qui avaient une réelle ambition.
Par contre, nous ne pouvons
plus avoir une ambition débordante, de conquête, d’intelligence, de confort.
Parce que si nous continuons dans le sens d’une vraie démocratie, nous allons
d’avantage vers la sagesse, plutôt que vers la suprématie, l’excellence.
Si je décrie aisément un
Français comme étant de qualité moyenne, actif, heureux, amical, j’ai des
difficulté à le décrire comme libre, égal et frère. En fait pour adapter
Liberté, égalité, fraternité il faut broder autour pour dissimuler l’influence
royaliste de cette devise qui se veut le fondement de la démocratie.
Il ne faut pas que cette
devise soit un but. Ceux qui la comprennent savent que c’est un idéal. Alors,
que faut-il ? Il faut mettre en valeur les œuvres du passé. Il faut juger
les œuvres si elles sont belles. Il faut protéger et entretenir ce que nos
parents ont fait. Le mal, ça se pardonne, le bien se glorifie ! L’instinct
grégaire des suites d’un malheur, il faut l’entretenir aussi, même si on en oublie l’origine. Ce sont les traditions, ce sont les religions.
Regardez un exemple qui
fonctionne bien : l’association.
Pour moi, l’association est la
véritable organisation démocratique qui fonctionne, mais pourquoi ?
- Elle est vue par tous comme
une démocratie symbolique, elle est hiérarchisé à la manière d’une monarchie
(roi - vassaux, président – membres), sauf que nous n’accordons aucune valeur
aux titres. Dans l’esprit d’une association, le président de l’association n’a pas
plus de valeurs que les autres. C’est simplement qu’il en faut un, c’est marqué
dans les textes de loi. Cet état d’esprit assez spécifique aux associations
montre que nous nous soumettons aux lois, sans penser réellement que celles-ci
sont juste.
On a oublié l’origine des lois
qui régissent l’association, mais nous les appliquons sans même nous poser de
questions.
Ceux qui sont à l’origine de
la démocratie se sont positionné en tant que citoyens supérieur au roi.
Supérieurs en intelligence, puis en pouvoir. À leur tour, ils sont devenu des
rois sans en posséder le titre officiel.
La France n’est peut-être pas
encore prête à la démocratie. Sur le royaume de France, nous avons refait les
peintures et re-décoré dans un style République Française. Mais nous fonctionnons
toujours de la même façon. Depuis 1789, la tendance est la même, la tendance
est de réduire le pouvoir du chef. Par contre, le chef se défend toujours pour
garder le pouvoir, c’est la nature de l’homme.
Le malaise est là, le peuple
le subit mais ne le comprend pas. Dans l’idéal d’un chef, c’est que son peuple
soit soumis à ses lois sauf que nous sommes dans une démocratie, et que dans
une démocratie, le chef n’a plus de place légitime. Or nous assistons à une
multiplication des chefs. (chefs de partis politique, de religions, d'entreprises, présidents d'associations, de département, de région...) Comment peut-on écouter des députés quand on a des
milliers de présidents qui parlent, ce sont des présidents de pacotilles, des fruits pourris sur un plateau d’argent. Cela me répugne !
Comment une action peut être
mené :
-S’intéresser à des
personnalités réellement intéressante.
Si les présidents sont
ridicules, ils ridiculisent la France, ils ridiculisent le peuple (Français
comme étrangers). La presse peut mettre en valeur une personnalité. Je ne met
pas toute ma confiance en la presse car elle est en contact permanent avec ces
présidents de pacotilles qui cherchent par tous les moyens, à se montrer. Aussi,
c’est très difficile de faire un travail de journalisme en toute objectivité.
-Parler de choses et de
personnes qui valorisent. Être plus proche du Président de la République dans
ses faits et gestes, une chaîne de télévision publique peut le faire en suivant
quelques heures par jours la personnalité Française la plus importante dans le
monde. Pour que le Président de la République soit reconnu comme personnalité
importante aux yeux du monde. Une personnalité qui aie seulement les qualités
nécessaires à la fonction, mais qui soit considérée comme faisant partie du
peuple sans en être réellement un chef, parce qu’une démocratie considère que
nous sommes chacun responsable de notre vie et que la société nous rend
responsable d’une fonction pendant une période bien définie, comme un président
de la République est responsable de la présidence de la République Française
pendant cinq ans.
Comprenez-vous bien que nous
avons envie d’un président que nous aimons. Il faut renoncer à cela car c’est
aussi le fondement d’une royauté. Un élu aimé de tous est déjà un être
supérieur et dans une démocratie, ce n’est pas une raison valable pour en faire
un chef. Par contre si une démocratie veut durer, elle ne doit pas se mettre
dans l’opposition de personnalités ambitieuses. Par exemple, les
entreprises : elles ont bien souvent un chef et une hiérarchie. Une
entreprise qui fonctionne est un organisme indépendant qui n’a pas de lien
direct avec une démocratie. Les entreprises sont les organismes les plus
stables dans la société. Les états les utilisent pour se stabiliser aussi. Les
états prennent modèle sur les entreprises, mais les états ont trop tendance à
les utiliser comme bouées de sauvetage.
A la différence d’une royauté,
la démocratie a un but de stabilité. Une royauté est sans cesse remise en cause
à chaque changement de roi.
Beaucoup de chefs
ont raisons mais en démocratie, la seule position d’être chef donne tort !
-Tort de s’exprimer en public.
-Tort de s’affirmer en tant que représentant du peuple.
-Tort de défendre une valeur indéfendable : la
démocratie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.